J’avais dans mes archives cette référence MINICRAFT. N’étant pas un adepte du 200 ème, la boite à la belle illustration fut longtemps délaissée. Il m’a fallu découvrir le film AVIATOR avec Léonardo Di Caprio, retraçant une partie de la vie d’ Howard HUGHES. A la fin du film, avant de sombrer dans la folie totale, on voit Howard HUGHES, tour à tour, cinéaste, constructeur d’avions, pilote de géni, au commande d’un avion titanesque, le HK-1, surnommé « l’oie volante « . Un projet démentiel qu’il a mené à terme, un hydravion à 8 moteurs, bien plus grand qu’un Boeing 747. Le 2 Novembre 1947, l‘avion a décollé et vola merveilleusement bien, une seule et unique fois, (Howard Hughes était lui même aux commandes). Les Américains, bien plus conservateurs que nous autres, Français, ont eu l’intelligence de conserver cet avion. Il est toujours, actuellement visible à McMinnville dans l’Oregon. Etant resté sur le c.l après la projection de ce film, j’ai ressorti la boite de �l’oie volante� du placard.
47 pièces constituent la maquette dont un classique piédestal en plastique transparent. Malgré l’échelle, la bête est colossale et à une envergure de 49 cm. Le montage ne pose pas de problème particulier à part le raccord des ailes sur le dessus du fuselage. Là il va falloir, lutter, procéder à de délicates séances de masticage, poncer, pousser quelques jurons, ( ah choix dans le répertoire ), et encore, et encore……………………….. Il n’y a rien de prévu à l’intérieur de ce grand oiseau, cela ne manquera pas quand on aura une vue d’ensemble de la maquette terminée, cependant les pinailleurs………Le tout étant apprêté en blanc mat, il n’y aura pas besoin de se casser la tête pour la mise en peinture puisque tout l’avion est tout argenté. Il faudra plusieurs coups d’aéro sur plusieurs jours, car par avoir un résultat convenable, il est impossible de peindre l’avion en une fois. Personnellement, j’ai utilisé du 11 Humbrol bien dilué. Quelques coups de ponçage très fin, sur des salissures, sur quelques micro-poils ou poussières collées dans la peinture, une couche d’argent finale et le tour est joué. Très vite, on se rend compte que l’oiseau est encombrant. De plus, n’ayant pas de roue, (normal pour un hydravion), ni de chariot de transport, posé à même la table, l’effet n’est pas terrible. C’est là que l’on redécouvre le socle cristal, qui était un passage obligé dans les maquettes de notre enfance. Assemblage délicat à la colle blanche, spéciale vitre TAMIYA, collage de l’avion sur le socle avec la même colle, séchage, le tout à l’envers pendant 24 heures, dans l’attente, que la colle blanche devienne invisible, (signe d’un séchage définitif). L’oie retrouvant sa position normale, elle a vraiment de la gueule. Seule variante dans toute la couleur argent, les pales des 8 hélices que j’ai peint en noir avec le bout jaune. A noter que ces pales sont extrêmement fragiles, de plus le moulage approximatif fait qu’elles ne sont pas toutes de la même longueur sur l’hélice. C’est pas grave, je laisserai en l’état………… A noter, que le plan ne donne aucune indication de peinture. MINICRAFT fournit une petite planche de décalques avec l’immatriculation de l’appareil et deux grandes lignes noires à poser sur le dessus des ailes, ( visibles sur l’illustration de la boite) mais pas sur le plan.
En conclusion, une maquette sympa qui sort des sentiers battus, pour un sujet vraiment exceptionnel.