(Article fait en temps réel de construction de la maquette, au fur et à mesure de l’avancement des travaux, vous découvrirez les hauts et les bas et les déconvenues du pauvre maquettiste lambda). Nous avons découvert en nouveauté, le Queen Mary II, en avant première au salon de TELFORD 2006. Au 1/400 ème, la bête est superbe. Il fallut quelques mois pour sa parution en France et quelques jours pour moi, pour acquérir cette grande boite. Grande boite qui restera en sommeil jusqu’à mars 2007, car pour attaquer un tel chantier, il faut être réellement motivé. La grande boite fut souvent ouverte, les 500 pièces contemplées, le plan feuilleté et le tout, plusieurs fois ramassé.
Dès l’ouverture de la boite, le travail ne commence pas réellement. IL faudra quelques jours pour s’imprégner du boulot, pour convertir les références Revell en Humbrol, localiser les couleurs des ponts, etc……….. La première phase commence par l’assemblage des deux demi-coques. L’ensemble assemblé mesure 80 cms de long. Il faut de la place sur le plan de travail. Tout de suite, on regrette le moulage en plastique blanc, difficile à travailler pour des yeux vieillissant. La coque assemblée, il faudra quelques masticages et ponçage pour faire disparaître plusieurs lignes de moulage disgracieuses. Puis un apprêtage en blanc mat sera fait sur toute la coque. Je rappelle que pour avoir un blanc plus « flaschi » on ajoute dans le pot neuf quelques gouttes de bleu, (bleu 25 par exemple). Ensuite, on restera bloqué une quinzaine de jours pour la mise en peinture de la coque. On passera plus de temps à mettre en place les bandes-caches pour de passer les couches de peinture à l’aérographe.J’ ai commencé par le plus facile, la sous marine en lie de vin Humbrol 73. diluée, il en faudra 3 bonnes couches. Pour toute la peinture de la coque, à une couche par jour, il faut le temps au temps. Puis en montant, on attaque la ligne de flottaison, elle est rouge écarlate avec un liseré blanc vers le haut. Elle est donnée sous forme de décalques par REVELL, au demeurant, très beaux, mais vu les formes à épouser, on n’y croit guère. La ligne de flottaison est matérialisée sur la coque par deux lignes moulées en relief. La coque étant bien apprêtée en blanc, le liseré blanc est déjà peint. Faut-il encore délimiter la ligne rouge. J’ai usé de stratagème. La bande cache TAMIYA faisant 6 mm de large, j’ai tracé au crayon à papier une ligne à 5 mm au dessus de ligne de flottaison, (c’est long à faire !). Ainsi j’ai collé ma banche cache sur cette ligne tracée, et ma bande cache a débordé d’un mm sur la ligne de flottaison. Nouvel emballage de toute la coque, avec des prospectus et passage de plusieurs couches de rouge 19.En attente de séchage, on ne me peut pas réellement monter de sous-ensemble, car le tout s’assemble comme un château de cartes. Sur les bordés, il faut peindre les planchers de chaque cabine, j’ai attaqué cela au pinceau, il y a pour quelques heures, vu le nombre de cabines………………………………………..Après la ligne de flottaison, nouvel emballage pour faire le noir. J’ai utilisé du 85 satiné HUMBROL. La première couche bien sèche, j’y ai passé un léger coup de papier à poncer, (1000), pour supprimer le maximum de défauts. Puis j’ai passé une seconde couche de peinture neuve bien fluide. Le temps que cela sèche, je me suis attaqué au pont arrière avec les piscines. Apprêté en blanc, j’ai peint le pont au pinceau, (ce qui est rare pour moi) en 71. Puis une fois, bon sec, j’ai tiré au pinceau des traces de peinture à l’huile « terre de sienne ». L’effet bois apparaît rapidement.Pour les piscines, REVELL fournit des décalques de couleur bleue, avec dessinées dessus des petites vagues. Cela ne le fait pas, (comme diraient les ados!). Mes trois piscines du pont arrière sont déjà apprêtées en blanc mat. J’ai peint le fond en argent 11. Puis une fois bien sec, j’y ai fait couler, une grosse goutte de bleu translucide et j’ai réparti uniformément au pinceau. Je ne suis pas mécontent de mes piscines. On récupérera sur la planche de décalques, sur les lignes de flottaison, tous les petits symboles blancs, (propulseurs d’étrave, etc…). Puis on vernira toute la coque en satiné. Pendant le séchage, j’ai conçu les vitres des cabines, avec du plastique transparent d’emballage de tarte aux pommes, (double avantage, on mange la tarte aux pommes et on récupère l’emballage). J’y ai découpé des bandes de 2 cm, puis je les ai ajustées à la pièce. Après on attaque les deux grands pavois des cabines au dessus du pont. Les deux pièces sont monumentales. Chacune représente quatre étages de cabine sur toute la longueur du bateau. Là, encore, il faut peindre chaque plancher du balcon de cabine, c’est long, très long. Comme dirait la pub, il faut être patient. Chaque cabine est équipée d’un parapet transparent avec un accoudoir en bois. Là, REVELL, fournit tous ses parapets en plastique transparent, (non, ce ne sont pas des hublots, Pierrot !). Il faudra peindre, tous les accoudoirs en bois et tous les montants des parapets en noir, c’est long, très long. Ensuite, il faudra coller tous les parapets sur chaque cabine, c’est long, très long. J’ai eu des parapets cassés, peut être par moi même en manipulant les grappes. J’ai fait des raccords en plastique transparent de tarte aux pommes. A noter que les bandes de plastiques transparents que j’avais utilisées pour faire mes vitres se sont toutes décollées, même avec la cyano. J’ai abandonné ce projet. A noter aussi, que la peinture translucide pour la piscine déposée en grosse goutte, cela n’a pas donné le résultat escompté en séchant. Pour les autres piscines, j’y ai mis plusieurs fines couches.