le GREAT EASTERN Revell, (archives)

C’est sur le stand d’occasions de notre ami Dany de Belgique que j’ai découvert cette boite REVELL, boite dont j’ignorais l’existence. Ce paquebot à voiles et à vapeur ne pouvait que me séduire, l’affaire fut vite conclue. Dès l’ouverture de la boite, on se rend compte qu’il s’agit d’un vieux moule, l’échelle au 388 ème nous rappelle le temps où les maquettes étaient des jouets. Le kit se compose de moins d’une centaine de pièces, toutes moulées en blanc dont la plupart sont en vrac dans la boite, ( on prie pour que ce soit complet à l’arrivée). Le plan est des plus spartiates, du vrai papier brouillon . Je me suis mis en quête de recherches de doc sur internet et j’ai rapidement découvert l’histoire de ce navire dont j’ignorais tout. C’est pour cela que je vous ai concocté un résumé dans ce CI.

Le gros œuvre consistera à la peinture de la très longue coque. Apprêtée en blanc mat, on découvre qu’elle est finement moulée. Le plan spartiate ne donne pas grand chose au niveau peinture, heureusement la très belle illustration de la boite nous apportera de nombreux renseignements.

Après une sous-couche de blanc additionnée d’une pointe de bleu pour un effet flaschi, on commence un long travail de masquage pour une couche de noir satiné, (Humbrol 85). Chaque bande blanche moulée en relief, sera recouverte de scotch spécial peinture. Elles sont taillées sur la maquette avec une lame de cutter neuve, (sans appuyer). Avec un tel emballage, le rendez-vous final est au déballage. Le noir bien sec, on emballe le tout pour passer la sous-marine, (Humbrol 73). Emballage de la sous marine, pour finir par la teinte cuivre. Déballage du tout, et c’est pas mal du tout, quelques petites retouches par ci par là et le tour est joué. J’ai peint tous les hublots de la coque un par un, et il y en a. Avec d’abord un remplissage de jus d’argent 11 très dilué, avec une pointe de pinceau, on tapote le hublot et il se remplit tout seul. Puis une fois, j’ai mis une goutte de bleu translucide sur chaque hublot. C’est long, mais c’est beau.

Traitement du pont habituel, apprêtage en blanc mat, couche unie à l’aéro de humbrol 71 et traditionnel travail de trompe l’œil à l’huile, terre de sienne et ombre naturelle. Les nombreuses cabines restent blanches. Le montage ensuite ne pose pas de problème particulier. Les quatre cheminées, sont peintes en jaune avec le chapeau en noir. Une fois collées, elles sont haubanées avec du fil de fer très fin peint en noir, (au moins c’est rigide et il n’y a pas besoin de se battre avec pour les tendre, personnellement, je pique quelques baguettes en fil de fer, servant à tiger les roses chez mon fleuriste)

Très rapidement, j’ai collé ma coque pontée sur son socle en bois définitif. Pour travailler ensuite sur le tourniquet TAMIYA, (un vrai plaisir ce support TAMIYA). Il faudra bien aligner les six mats. La peinture est encore à l’ appréciation du maquettiste.

Mon GREAT EASTERN est en version câblier. Il y aura pas mal de machinerie à poser sur le pont. Toutes sont peintes en noir. La phase haubanage approchant, le plan n’en disant pas grand chose, mon GREAT EASTERN est reparti au placard pendant quelques mois. Les dépressions d’Ouest se succédant et la pluie tombant sans s’arrêter, je n’ai pu le reprendre que en ce début d’automne. Je me suis vraiment posé des questions à savoir comment je pouvais rajouter du fil, puisque qu’il n’y a aucun bossoir, rien pour les fixer. Tout en me basant sur l’illustration de la boite, j’ai tenté une petite expérience, en perçant des petits trous dans le haut de la coque avec une aiguille chauffée à rouge. Cela a été très concluant. Il ne me restait plus qu’à passer les fils dans les trous, les tendre, et les coller avec un point de colle blanche TAMIYA. Tout est coupé au ras de la coque avec une lame de cutter. Les poulies sont également simulées avec une goutte de colle blanche TAMIYA, qui une fois sèches sont peintes en Humbrol marron.

Les haubans sont moulés en plastique souple. Encore quelques quarts-d ‘heur de stress pour les mettre en place. Les voiles plastiques ont reçu une couche d’ apprêter en blanc mat à l’aéro puis un jus de noir très dilué au pinceau. La pose des différents bouts se fera sans aucun problème avec la colle blanche TAMIYA. J’ai acquis aussi une planche de personnages au 350 ème, équipage civil pré peints, avec laquelle j’ai pu agrémenter mon pont de quelques marins et touristes. L’effet d’échelle est saisissant et permet mieux de se rendre compte de la taille de paquebot qui pouvait accueillir 14,000 passagers.

Une mise sous vitrine et voilà notre bateau inconnu prêt à trôner sur le stand CAMPI. Si vous en trouvez un en occasion et qu’il vous tente, n’ hésitez pas.