USS INDIANAPOLIS, 1/350, PART 3

DD445 FLETCHER, TAMIYA 1/350

Lorsque le FLETCHER est sorti en 1996 chez TAMIYA, c’était une révolution, une nouveauté rarissime en bateaux au 350 ème, croyez moi, cela ne courait pas les rues à l’époque (je vous parle d’un temps où il n’y avait que TAMIYA et HASEGAWA pour du 350). Vite acquis, vite commencé, vite abandonné, mais bien conservé jusqu’en 2021.

Mon diorama de l’USS INDIANAPOLIS chargeant la bombe atomique. Je voulais un équilibre, avec une jetée au milieu et un bateau de chaque côté. L’INDIANAPOLIS étant le sujet principal, il me fallait quelque chose de plus petit et j’ai retrouvé dans mon stock, le FLETCHER.

Ré-ouverture et redécouverte de cette boîte. Inventaire de cette boîte presque trentenaire, je retrouve même les planches EDUARD de l’époque dédiées à ce navire. Et là, nous sommes aux prémices de la société EDUARD, rien qu’à voir les échelles de coupées qui sont représentées simplement qu’avec des barreaux, rien à voir avec ce qu’il se fait actuellement, mais cela fera bien l’affaire.

Un petit plan peinture en noir et blanc à l’échelle, est également proposé. Ma coque était déjà assemblée, pontée et peinte. Je pense que j’avais dû abandonner à l’époque ne sachant comment reproduire le camouflage de la coque. Aujourd’hui, rien de plus facile. J’ai posé du scotch jaune spécial peinture délicatement sur le plan peinture et j’ai reproduit par transparence le tracé au crayon du camouflage. Nouvelle peinture de la coque en gris qui va bien, découpe de mes masques, pose et peinture à l’aéro. Ce qui, somme toute, n’est pas très compliqué et réclame juste de la patience.

Le montage ne pose vraiment aucun problème. C’est du TAMIYA, donc une valeur sure.

Les petits décalques 445, seront posés après une couche de vernis brillant et emprisonnés définitivement sous une couche de vernis mat (je travaille principalement qu’avec la gamme GUNZE AQUEOUS).

Les pièces EDUARD remplacent avantageusement les pièces plastiques, échelles diverses et nombreuses, portes, radars , etc… Les rambardes sont magnifiques avec les fins filets pour l’avant du bateau. Par contre les décalques ont mal résisté au temps, pour les numéros, impec, les deux drapeaux Américains quant à eux se sont désagrégés en petits morceaux, donc inexploitables.

En résumé, une redécouverte et une très bonne surprise pour ce petit montage. Mon FLETCHER devrait avoir fière allure dans le diorama final.

USCG 83′ PATROL CUTTER

Ayant déjà mon plan de diorama dans ma tête, et vu la différence de taille entre l’INDIANAPOLIS et le FLETCHER, il me fallait combler une place vide. J’avais dans mon stock (vous allez finir par croire que j’ai un sotck ENOOORME !), la jolie boîte du USCG 83 de la marque BLACK CAT MODEL.

Black Cat Models

C’était des bateaux destinés principalement au sauvetage. Je ne m’étais jamais attaqué à ce genre de kit, car : TOUT EN RESINE et PHOTODEC. Bon là, plus d’excuse au boulot ! Inaugurons le travail de la résine avec ce petit kit. Dans la boîte, on trouve, les pièces en résine, une planche de photodec, les mats en métal et une belle planche de décalques. Mais surtout un super plan couleur, avec lequel il est impossible de se tromper (pas comme avec les plan de photodec EDUARD cités précédemment).

J’appréhendais le travail de la résine : en fin de compte, ce n’est pas si compliqué que cela. Les pièces sont petites, une bonne pince à épiler et le tout collé à la cyano, pas de problème particulier. La photodec agrémente fort bien le bateau, avec rambarde, poste de pilotage, trappes et autres divers. La peinture reste classique Américaine avec un bleu pont, un gris pour la coque. L’immatriculation du bateau par décalque ne pose aucun problème et est du meilleur effet. En conclusion, un très joli petit kit de bateau qui va mettre mon diorama en valeur. Un montage facile. Vu la taille du bateau, cela nécessite un peu de soin pour la peinture, ne serait-ce que pour tracer la ligne de flottaison et peindre le pont en bleu sans déborder partout. Donc bravo à : BLACK CAT MODELS pour cette réalisation.

Topo, photos et montage: Alpers

Prochain article: le FINAL