Salut à tous !
Voici, sans doute, la seule figurine sur laquelle j’ai passé un peu de temps en 2018… Rotigus le Généreux. Selon l’histoire de ce personnage peu ragoûtant, il fait partie des grandes légions de Démons de Nurgle. À défaut d’être beau, ce sont des créatures joyeuses qui vivent comme une grande famille rigolarde sous le regard bienveillant de leur « Grand Père Nurgle », dieu de la pestilence et de la mort, mais aussi de la vie et de la renaissance (sous forme d’asticot, mouche, bactérie etc…). Bref, le genre de copain que l’on n’invite pas, même pour un déménagement :).
Dans
toute cette bande de joyeux monstres, ce dressent les Grands
Immondes. D’énorme créatures pachydermiques, puissantes et
protectrices envers leurs petits camarades… Et parmi ces
monstruosités, Rotigus est sans aucun doute le plus grand sorcier
parmi ces frères. Magicien béni par sont maître, il possède, en
plus de son pouvoir et de son apparence particulière, le don de
Déluge de Nurgle, un micro-climat orageux qui déverse un déluge de
pluie contaminée au dessus de ça tête. Voilà pour la petite
histoire :).
Avec
toutes ces données en tête, je m’attaque à la peinture, après un
montage aisé grâce à un kit GW particulièrement bien réalisé.
J’ai eu du mal à trouver un schéma de couleur. En pleine période
Halloween, je suis partie sur des tons « citrouille pas fraîche »,
un mélange de vert maladif et de couleurs rouille/jaunâtre pour le
côté flétrissement. J’apprête la figurine en noir mat, et je
refais une sous couche en brun/rouge, ce qui lui donne une couleur
terre cuite. À partir de là, j’applique à l’aéro plusieurs
couches de brun de plus en plus clair jusqu’à atteindre une teinte
jaune œuf sur les parties plus « tendues » de la peau. Après
cet mise en lumière, je passe plusieurs couches de couleur vert
« pomme », puis turquoise pour varier un peu et de couleur
rouille dans les parties creuses du bestiau.
À
cette étape, je me retrouve avec une grosse bête recouverte de
plusieurs sous-couches « plates » mais variées. Je range mon
aérographe pour passer aux choses sérieuses au pinceau. Toutes ces
couleurs (vert, jaune, rouille…) doivent maintenant êtres liées.
Je prépare donc des jus très dilués d’encre Liquitex de médium
glaze pour obtenir des couleurs intermédiaires entre toutes les
couches que j’ai posée initialement. Par exemple entre les partie
jaune est verte, j’applique une dizaine de « jus » orangés,
jusqu’à ce que la transition paraisse naturelle. Chaque creux et
jonction de la figurine sont traitées ainsi. C’est long, mais pas
désagréable à bidouiller :).
Après
avoir traité toutes les grandes surfaces de peau, je m’attaque aux
petits détails. Plaies ouvertes, boutons, cicatrices etc, je les
peins grâce à divers glacis en couleurs bordeaux, vertes très
sombres, violets et jaunes plutôt dégoûtants ;). Après avoir
peint en couleurs plus foncées que la peau tout les petits détails,
je les rehausse un par un avec des couleurs os, beige, rosâtres et
fushia ainsi que toutes les petits pustules, morceaux de chair,
chancres etc… L’idée est d’avoir une peau neutre, d’approfondir
les détails pour qu’ils soient bien délimités, puis de les
éclaircir pour qu’ils soient identifiables au premier coup d’œil.
Voilà.
Je termine par les mâchoires, dents, ongles et tissus.
Pour
correspondre à l’histoire de la créature, j’applique différents
vernis. Les grandes surfaces de la peau restent satinées (légèrement
brillantes) grâce au glaze médium que j’ai utilisé pour fondre les
couleurs. Ce qui lui procure un aspect humide correspondant à la
pluie qui le suit partout. Ensuite j’utilise un vernis ultra brillant
pour les plaies ouvertes, les yeux et tentacules, et les différentes
gueules du monstre. Ce qui lui procure un côté repoussant et qui
contraste avec la peau. Le tissus quant à lui reste dans des tons
mats pour que la figurine ai 3 niveaux de lecture « d’humidité ».
Après
tout ça, je prépare un socle à base d’une dalle en résine de
pierres taillées que je pose sur un mélange de liège et de papier
mâché. J’ajoute une flaque verdâtre agrémentée de bulles que je
recouvre de colle à bois, ce qui permet d’avoir un rendu
parfaitement lisse au séchage. Je peins le tout en vert divers et
variés puis je passe un nombre incalculable de couche de vernis
ultra brillant pour avoir un aspect liquide.
Et tadaaaa, c’est
tout :).
Truc marrant, les peintures fluo que j’ai appliquée au yeux et au bâton son sensible au Ultra violet ^^.
À la prochaine pour sûrement une grosses bestiole ou peut êtres une belles grosse armure pour changer.
+…
Yann.