Les 30 ans du club et la dixième exposition du club de Montbrison, CAMPI se devait d’être présent car nous sommes amis de longue date. Le problème, c’est que l’on est tout heureux de prévoir de partir mais plus l’échéance approche, et plus on se dit «houlala ! ». Quasiment 9 heures de route qui n’ont rien de bien réjouissant. Mais la foi déplace les montagnes et la maquette déplace les maquettistes de tous âges. Avec le concours de la Municipalité de Crozon, le voyage s’est très bien préparé. Jeudi, préparatifs du véhicule, des bagages, des maquettes et du GPS, (n’oublie pas ton pyjama et fait penser à Pierrot de prendre ses médicaments!). Comme d’habitude à CAMPI, un effectif de trois campistes composait l’équipage, moi-même, Pierrot et notre petit jeune, (Alsacien de surcroît) Thiebault. Départ le vendredi matin, 7 heures 45, ramassage de Thiebault et de ses chefs d’œuvre, direction LE FAOU et ramassage du Pierrot avec ses caisses de figurines, (t’as pas oublié tes médicaments?). Le minibus est plein comme un œuf, entre les caisses de maquettes, la doc fournie par l’Office du tourisme, les bagages, il ne reste plus que 3 places, ça tombe incroyablement bien, puisque l’on est trois. Et route, très longue, très très longue route. C’est facile, au FAOU on prend la voie express jusqu’à NANTES et après c’est autoroute jusqu’au bout. Quelques arrêts «pipi» plus loin, midi arrive, nous choisissons un relais château bien placé dans les meilleurs guide.
Reprise de la route, une boite d’un kilo de bonbons «Haribo» et quelques cannettes de coca, nous tiennent éveillées jusqu’à l’arrivée. 18 h 30, nous sommes à l’hôtel. 18 h 40 à la salle d’expo. L’accueil est des plus chaleureux, «voilà les bretons!». Un gentil membre du club organisateur nous donne même un coup de main à décharger. Très vite nous retrouvons Jean Pierre, son épouse et toute l’équipe du club de Montbrison. Déjà notre salle commence à se remplir. Je dis bien notre salle, car l’expo s’étend sur deux grandes salles. Il y a des beaux réseaux de train qui se montent et là, il y a du boulot. Le stand est rapidement mis en place. Quoi qu’avec un peu de retard, puisque les tables sont disposées en équerre, donc il fallait amorcer le virage avec la belle nappe, (opération apparemment complexe menée de mains de maître par l’ami Pierrot). L’heure de la pitance approchant, je demande: «où vas-t-on!». Car il est vrai que gavé par le relais château du midi, il fallait quelque chose de substantiel. Un campiste, je ne dirai pas le nom, le plus petit des trois, répond «Peu importe du moment qu’il y ait des frites!». Dodo réparateur.
Retour à la salle le samedi matin avec le café-croissant d’accueil offert. Je retrouve plein de têtes que je connais, c’est le plaisir des retrouvailles, les gullivers, le MCM, des artistes indépendants, quel plaisir et pas la tête d’un «ennemi» maquettiste en vue, que du bonheur! Dans tous les stands, ça fourmille, une vraie usine de montage. A côté de nous, se trouve un très grand réseau à l’échelle N, patiemment un monsieur pose délicatement un par un, les wagons de marchandises sur les rails d’une gare de triage, je lui demande combien, il en met. Il me répond 255, (à inscrire dans le livre des records). On visite les stands, on plaisante avec les amis, demande des nouvelles, et le temps passe vite jusqu’à repas de midi. Repas organisé par le club de Montbrison, rencontrant un tel succès qu’il se fera en deux services. Et c’est encore les membres qui se collent à l’organisation du repas, bonne ambiance et bon repas. L’après midi se déroule tranquillement, entre séance photos, visite, démarchage pour notre CAMPI EXPO. A noter que la pièce maîtresse de notre stand reste quand même l’éternel CLEMENCEAU HELLER de notre ami Pierrot, nous trouvons au moins 5 Montbrisonnais qui ont travaillé dessus, et les très intéressantes anecdotes s’enchaînent, chacun nous montrant où il dormait sous le pont. Thiebault assure les démos de peinture qui incitent nombre de visiteurs à s’arrêter devant notre stand. En extérieur, animation de voitures RC et mise en marche d’un incroyable tracteur d’un autre temps. Nous assistons au démarrage qui s’avère très laborieux, le mécano fait chauffer le moteur avec un chalumeau !!! puis à l’aide d’un grand volant d’inertie tente de démarrer la bête. Il démarre que quand il veut, mais le bruit et les palpitations du moteur en valent la chandelle.
Fin d’après midi, Monsieur le Maire vient faire son inauguration. Nous rencontrons un jeune Maire dynamique serrant la main à tout le monde et n’ayant pas besoin de micro pour clamer sa satisfaction envers le club organisateur. S’en suit l’apéro, un campiste dont je tairai le nom, ( le plus petit des trois), se gave se fourme, (célèbre fromage local) en disant, «je n’en n’ai pas eu la dernière fois!». Puis vient la soirée anniversaire, dans une très belle salle, des tables rondes de 10 personnes sont bien décorées. Nous nous installons. Nous pensions passer la soirée avec les amis Alsacien de l’ancien club de Thiebault, (des gens charmants), mais il n’y avait pas assez de place à table. Du coup, le Président, Jean Pierre et son épouse nous rejoignent ainsi qu’un couple maquettiste. Ambiance musicale assurée par un membre du club à la guitare et un ami à l’accordéon. Le repas est excellent et je ne manque pas de placer à nos hôtes, quelques blagounettes dont j’ai le secret. Dodo réparateur avec une heure de bonification.
Dimanche, retour à la salle à 8 h 30. Un vrai petit déjeuner est offert par le club, requinquant, prêt pour la journée. En étudiant le retour au GPS, nous calculons pouvoir être de retour pour 3 heures du matin, pouvant ainsi bénéficier de notre lundi et surtout économiser trois nuitées. Décision est prise, nous rentrerons directement après l’expo. Il fait très beau en ce dimanche à Montbrison. De plus à 200 mètres de la salle, indépendamment de l’expo, il y a un rassemblement de vielles voitures, c’est magnifique. A noter que tous les participants à ce rassemblement sont accueillis avec un bol de tripes chaudes, mon Pierrot fait «beurk!».
Fin de matinée remise des prix, pas de concours mais des prix spéciaux. Comme Yann nous avait fait un superbe trophée de sa création, Campi a eu l’honneur de remettre une récompense et c’est Pierrot qui a choisi. Le trophée CAMPI a été remis à un modéliste qui ne réalise que des animaux en scratch, dont sa dernière réalisations, «couple de loups sous l’aurore boréale». A noter que nous avons eu le droit à la traditionnelle panne de micro, preuve que cela n’arrive pas que chez nous.
Repas du midi toujours aussi bon, dans une ambiance très conviviale et après midi en pente douce. Nous récupérons quelques inscriptions pour CAMPI EXPO 2018. Beaucoup de gens se déclarent intéressés pour ce WE en Bretagne, nous leur précisons de se décider rapidement car la salle est déjà au 2/3 pleine. Les organiseurs nous offre un petit trophée souvenir qui trouvera sa place au local. Le final de 17 h 30 arrive très vite. 16 heures, tour de salle pour faire les adieux aux amis, caler les prochains rendez-vous. Pour ma mie, j’achète une grosse part de fourme à deux charmantes fromagères. Et c’est le remballage. Thiebault est étonné de la rapidité du démontage. Le minibus n’est pas garé très loin. Quelques aller-retours, on charge, on est prêt à partir. Les adieux et route port. Comme prévu le GPS annonce 3 heures du matin. On se relaye, pic nique encore dans un relais château, (sur la pelouse d’une aire d’autoroute, je ne sais plus trop où). Route sans encombre et apparentement sans éclair des appareils de mesures des pouvoirs publics.
En conclusion: c’était un rendez-vous très réussi, une très belle expo, très diversifiée avec très peu de «panzers», des beaux réseaux de trains que l’on voit rarement chez nous. Bravo et félicitations à toute l’équipe du club de Montbrison…..Et à très bientôt.
Topo et photos: Alpers