MITSUBISHI G3M2 TYPE ATTACK BOMBER, NELL, 1/72 HASEGAWA

MITSUBISHI G3M2 TYPE ATTACK BOMBER, NELL, 1/72 HASEGAWA

Dans nos expos où nous avons le grand plaisir de nous retrouver, outre de présenter ses kits, ce sont également de grandes bourses d’échanges. Le bon maquettiste exposant, après  s’être installé, va vite faire un tour de salle pour essayer de trouver la bonne occase, ( ce n’est pas vrai?) tandis que mon ami Pierrot se précipite sur le parking pour aller fumer, (nous n’avons pas les mêmes valeurs). Moi, je dénichais, (je ne sais plus où ni quand) le NELL HASEGAWA au 1/72, complet état nickel, deux secondes plus tard, il était au chaud au stand CAMPI. Voilà pour la petite anecdote.

Première semaine de confinement, des mois que je travaille sur le TIRPITZ, un petit plaisir solitaire, je ressors mon NELL. Allez hop au boulot. La qualité légendaire d’HASEGAWA promet un montage facile. Je me suis équipé en plus pour ce kit, la photodec EDUARD 72260 et les masques de peinture des parties vitrées EDUARD XS 120. Me voilà bien équipé. Aménagement de l’intérieur , peint en vert intérieur GUNZE 58. Rajout de la photodec pré peintes, c’est beau, très beau. Et le tout s’assemble sans l’ombre d’un souci. Juste, un milipoil de mastic pour le raccord des deux demis fuselages. Apprêtage en blanc mat. Petite retouche par ci, par là. Et on s’attaque au camouflage. Le vitrage du cockpit est collé. Les bulles arrières seront posées en finale. La planche EXPRESS MASK est très belle, c’est très précis et c’est surement beaucoup de boulot pour concevoir de tel produit. Malheureusement, je vais vite déchanter. En effet, les plus petites parties bien souvent triangulaires, n’adhèrent pas correctement sur les parties courbées. Nous en reparlerons un peu plus loin.

Toute la peinture est en GUNZE et passée à l’aérographe. Commençant toujours par les couleurs les plus claires, ( dixit le principe de l’école CAMPI). Je passe le dessous en gris 61. Déjà très clair, j’éclaircis tout de suite avec une pointe de blanc le centre des panneaux. Pour le dessus, c’est une autres paires de manches. Le vert facile, pour le jaune c’est plus compliqué. Quelques recherches sur internet me proposent des couleurs toutes à fait disparates, cela va du jaune au marron foncé. Je me suis rapproché de l’illustration de la boite et j’ai opté pour un GUNZE 71. Après masquage du gris, tout l’avion est peint en 71. En finale, touche éclaircissement avec une pointe de blanc au centre des panneaux. 24 h de séchage. Vue la situation mondiale, on va avoir le temps. Le lendemain, avec de l’adhésif jaune, je découpe mes masques pour faire le vert 60. Même technique avec éclaircissement des panneaux au centre. 24 heures de pause et dés-emballage.

Ca me convient, travail des lignes de structures avec les jus GUNZE, marron foncé pour le gris et noir pour le dessus. Séchage. Une couche de vernis brillant.  Petit bémol avant la pose du vernis brillant, je remarque une cochonnerie collée sur le dessus de l’aile gauche. Je gratte avec l’ongle, cela ne vient pas. J’attaque au cutter, ca résiste encore……Et soudain, je percute que je suis en train de dégommer le joli feu de navigation moulée sur l’aile, ( cela doit être ca ! le commencement de la fin !). Séchage et pose des décalques. J’avais pris soin de masquer l’emplacement des hinoramus d’un cercle d’adhésif jaune. Comme cela, elles sont collées sur un fond blanc et conserve leur couleur. Séchage et peinture de l’ensemble en vernis mat.

Je peux enfin enlever les masques des vitres. Ce n’est pas parfait. Pire encore sur la grosse bulle du poste mitrailleur. La peinture est passée dessous. Je vais passer beaucoup de temps à décaper l’excédent de peinture avec un coton tige trempé dans du diluant GUNZE. L’opération est très délicate, mais je m’en suis pas trop mal sorti. Le tube pitot à l’avant ne veut pas tenir. Il ne survivra pas. Je l’ai remplacé par une petite tige métallique pliée à l’équerre.  Je reprends les montants des vitres au pinceau fin à mains levées.

Une fois finie, une très très belle pièce. Que du plaisir maquettistes à l’état pur.

Topo, photos et montage: Alpers