SAINT LOUBES 2018

C’était prévu de longues dates. Avant la sortie officielle du dossier, nous avions eu une invitation VIP que CAMPI, bien sûr, ne pouvait refuser à son ami François Olivier. Les expos, c’est toujours pareil, on réserve des mois à l’avance. On oublie. Et d’un seul coup, la date approche à grands pas. Pour nous, c’était une préparation dans la joie pour ST LOUBES, à me demander si Pierrot, n’avait pas déjà fait sa valise 15 jours avant.

Avec le soutien de notre Mairie, nous voilà une fois de plus, partis avec notre minibus Crozonnais, une véritable vitrine touristique, rien qu’à voir les passagères avant droite des véhicules nous dépassant, nous admirer. Et aussi, lors des pauses sur les aires d’ autoroute, de voir tous ces gens «zieutant» notre véhicule, certains même nous interpellant : «salut les Bretons !».

Arrivée le jeudi soir chez notre hôtesse : Mamy, qui commence à être connue dans le milieu maquettiste Bordelais depuis le temps que l’on en parle. Repos le vendredi et installation le vendredi soir avec Mamy dont on parlait depuis si longtemps et que personne n’avait eu l’honneur de rencontrer.

Arrivée à la Coupole, on ne peut que s’exclamer : «quel bâtiment !». En effet, une architecture unique pour une grande salle de spectacle qui dote une aussi petite ville. En pénétrant dans le temple sur le magnifique parquet en bois, on constate tout de suite que ça va être une grande expo.

Et on y retrouve que des amis. François Olivier, très zen, vient nous accueillir avec la bise traditionnelle et son adjoint Christophe. On trouve notre emplacement bien situé. On fait asseoir Mamy derrière le stand avec une fausse mission à responsabilité de gardiennage et on décharge les nombreuses caisses de bateaux sous vitrine. Gillian, mon épouse qui nous accompagne dresse magnifiquement la nappe, comme quoi, une touche féminine dans ce monde de brutes ?… C’est rapidement monté… Retour à note gîte étape, soirée tranquille, je prends ma pâtée au tarot avec Mamy…

Retour à la salle dès le samedi matin. Je reste toujours ébahi devant cette construction. L’expo est organisée de concert par le club des Gullivers Loubésien et par l’association des vieilles mécaniques. Sur le parking devant, des voitures de collection arrivent. Le temps n’est pas terrible, ça craint, il fait très frais, voir très froid…

A l’intérieur on retrouve tous les amis maquettistes. Après un bon café-croissant, Pierrot s’occupe des inscriptions concours et moi je m’occupe de rien et cela me va très bien. Au niveau pièces exposées, c’est éclectique, il y en a pour tous les goûts. Sur la scène trône un magnifique réseau de train orchestré par plein de modélistes passionnés aussi bien devant, qu’en coulisse derrière. Une ambiance sympathique et bon enfant règne dans la salle. Dehors, c’est les trombes d’eau. Un marchand de glace a remballé. On part en quête d’un resto ouvert non loin de la salle, il pleut tellement que l’on prend la voiture. On découvre un restaurant de qualité avec des prix sympas. Repus, retour à la salle, le public est au rendez vous. On discute, échange, quel bonheur, pas d’ennemis en vue… Retour chez Mamy, bon repas et je reprends ma pâtée au tarot.

Retour à la salle le dimanche matin, toujours chaude et sympathique ambiance malgré une météo désastreuse. Pause familiale le midi. Et retour à la salle en début d’après-midi. Échanges sympas avec le journaliste de SUD-OUEST, enthousiasmé par cette première. A 15 heures, la remise des prix : 10 fois cités, dont nos trois juniors, quel bonheur et satisfaction pour nous ! Cela va nous permettre de faire une remise des prix sympas au club chez nous et une bonne promo pour l’association dans notre presse locale. Après-midi en pente douce, toujours plein de public. On passe du temps dehors à admirer les très belles voitures.

Petite anecdote : de la racaille de passage ne trouve pas mieux que de déclencher l’alarme incendie. François Olivier demande l’évacuation de la salle, tout le monde obtempère immédiatement, au moins un exercice réussi, ( peut être faire l’expo dans 2 ans, sur un car-ferry ? L’exercice serait plus drôle !). L’incident ne dure que quelques petites minutes et la quiétude reprend son cours. C’est presque avec une certaine tristesse que la fin approche. François Olivier au micro fait les remerciements, les au-revoir. Et il croule sous un tonnerre d’applaudissement. Vous savez : ce petit moment merveilleux où votre glotte fait gloup et que votre cerveau analyse : «C’est réussi !».

Remballage, tout le monde se salue. On plie calmement puisque nous ne rentrons que le lendemain. Retour à la base, soirée tranquille, je reprends ma pâtée au tarot avec mamy. Route tranquille le lundi, «finops» des opérations à 19 heures.

En conclusion : une vraie réussite, une exposition de qualité, un rassemblement que de gens sympathiques. Une organisation calme et sereine dont bon nombre devrait s’inspirer. Bravo à toute votre équipe sans oublier les dames et nous serons contents d’être des vôtres en 2020.

Dernière anecdote : Comme nous ne transportons que du fragile, j’ai l’habitude d’harmoniser seul le rangement dans le fourgon, tel un jeu de légo, les caisses s’encastrant les unes dans les autres, les plus lourdes au fond et les plus légères dessus. Pierrot n’a géré que sa caisse de figurines. Au premier virage : «patatras !» avec un bruit de pièces qui se disloquent… Au moins, il aura de l’occupation pour les jours à venir avec son tube de colle !

Topo et photos: Alpers