CHATELLERAULT 2018

CHATELLERAULT 2018

Où les tribulations de Quick et Flucke dans la terre du milieu.

 

La prévision des déplacements se fait des mois à l’avance. On est tout content de réserver et quand la date du départ approche, on commence à pleurer après le confort de son canapé. On avait repéré l’expo de CHATELLERAULT comme annoncée étant la «big expo» EUROMODEL’S 2018, en plus dans une zone inconnue de CAMPI. L’inscription fut faite, il fallait ensuite être agréer par les organisateurs, verser une caution, etc……. Après plusieurs relances de ma part, nous apprenons enfin que notre candidature a été retenue. Réservation dans la foulée, pour 4 nuitées à l’hôtel CAMPANILE de CHATELLERAULT, un retour à nos source. Réservation du minibus communal, (remerciements à la municipalité qui soutient CAMPI à 200/100).

Deux expos se déroulant le même WE, plus l’accueil au local pour la séance du samedi, c’est l’ami Pierrot qui s’y est collé avec moi. Nous décidons de partir le vendredi après midi, puis réflexion faite le vendredi matin. 10 m de stands de bateaux chargés, 3 caisses de doc Presqu’île, plus le petit matériel et le pyjama à Pierrot, le minibus est plein comme un œuf. J’ai pris soin, la veille d’enregistrer les adresses de la salle et de l’hôtel dans notre GPS. Et route, direction LE FAOU. Chez Pierrot, chargement et redistribution de la disposition des caisses afin que tout arrive entier. Et route…..petite escale à Lorient où Pierrot mange des frites et direction Nantes. Notre bon GPS indique, «périphérique Ouest» direction Bordeaux. Je fais part de mes inquiétudes à l’ami Pierrot qui me répond: «si le GPS le dit, c’est que c’est bon». Et route Bordeaux pour un grand contournement de la terre du milieu. Pour avoir le cœur net, je m’arrête dans une station pour voir une carte qui nous fait tant défaut. On prend bien le chemin le plus rapide et le plus cher, rien que de l’autoroute mais pas le plus direct. Et passe Fontenay le Comte, pour prendre ensuite l’autoroute de Paris pour remonter sur CHATELLERAULT. On arrive enfin au CAMPANILE qui nous semble dans un total état de délabrement, heureusement, un panneau nous annonce que la rénovation va débuter en Octobre. Nous voilà rassurés. Le resto est fermé. Le petit dèj affiché en grand à l’extérieur à 6 euros, (bien pour les explorateurs que nous sommes). Puis direction le parc des expositions. On nous demande de nous stationner à l’extérieur pour aller pointer à l’accueil, puis on rentre. On cherche notre stand, il est en kit. C’est à nous de le monter. Un gars en T-shirt rouge nous indique nos tables et nos chaises. Cinq tables nous sont attribuer, mais où les placer. Rappel du gars à T-shirt rouge qui nous indique que nos limites sont indiquées sur le sol par des croix rouges, (ils sont bêtes ces Bretons). Nous n’aurons pas plus d’échange, même pas un petit: «ça va les gars? Vous venez de loin?». Après 5 longues heures de route, rien ne nous arrête et nous montons notre stand. Zut, dans la terre du milieu, les mètres doivent être plus courts, car on y case que 3 tables et demi, du coup on dépasse beaucoup et virons une table. Au véhicule, je charge sur notre chariot à roulette, les caisses de bateaux. Fatigue, excès de confiance en soi, un mauvais trou bloque une roue et je vois comme dans un film au ralenti deux de mes caisses plonger vers le sol et se crasher dans un horrible bruit de verre pilé. Spontanément et sans aucune maîtrise, des jurons de colère s’échappent de la bouche du maladroit conducteur de chariot. J’appelle Pierrot au secours. Le ZUIKAKU et le RICHELIEU au 350 écrabouillés, disloqués en 2 secondes, (naze les maquettes à Quick!). Pierrot, se plante un bout de verre dans le doigt. Le moral est dans les chaussettes, l’ambiance n’y est plus. On déballe vite fait et on s’en va. Pierrot remange des frites et dodo réparateur, (pour le bonhomme, pas pour les maquettes disloquées). Toute la nuit, je revois mes deux caisses, m’échapper au ralenti et se crasher. Petit dèj à l’hôtel et retour au parc des expositions. Le moral est meilleur. Le site s’est bien rempli. 4 grands halls en tout, dont un avec pas mal de cirques, fêtes foraines et un grand circuit pour camions radiocommandés, un autre où il n’y a que du train, des réseaux toutes échelles et des tonnes de commerçants, et nous dans notre hall dans un coin «bateaux» et un grand circuit voitures électriques. En extérieur on trouve un bassin rond et un circuit pour voiture thermique. Un dernier hall est consacré aux démonstrations d’avions RC électriques. Bonne surprise, l’organisation nous offre des plateaux repas pour les deux midis.

Nous nous retrouvons dos à dos avec un superbe BELEM qui remporte tous les suffrages, seuls des connaisseurs s’arrêtent sur nos bateaux. Certains visiteurs nous demandent même de nous pencher pour pouvoir prendre le BELEM en photo, ( Pierrot s’exécute dans rien dire!).

L’après midi se passe tranquillement à observer les superbes réseaux de train, les évolutions de bateaux sur le bassin. Après avoir «zieutés» les stands des commerçants, je demande à Pierrot 3 billets de 100 pour acheter une loco, je ne comprends pas qu’il ne veut pas. A noter aussi la présence de nombreux commerçants Espagnols et peut être même des Italiens.

Nous avons plaisir à retrouver nos amis du club de l’AMNR, le Lancier Pictave et un collectionneur de bateaux Heller, notre ami Philippe dompteur de lapins,à part cela on ne connaît personne. En feuilletant la presse, on peut lire que l’investissement est de 140 000 euros, tout cela me laisse rêveur avec notre budget CAMPI EXPO. En ville, on trouve plein de grandes et moyennes affiches sur les panneaux publicitaires. L’entrée est à 7 euros et le public rentre très nombreux.

Samedi soir, je sors Pierrot au resto Chinois, il y trouvera le moyen de manger……….un steak avec des frites !!!!!! Dimanche matin, dernier petits dèjs au Campanile, je vais payer l’addition, là on me dit que c’est 9,90 le petit dèj. Je demande à notre hôtesse de venir voir son panneau d’affichage à l’extérieur. Elle m’accompagne et me dit: «ah oui! Je n’avais pas vu». Pas envie de lutter, on paye plein pot et on file à la salle. J’ai fait une réclamation à LOUVRE HOTELS, j’attends la réponse. Retour au parc des expositions. Re-tour des réseaux de trains, des chefs d’œuvres de finesse et de détails. Séance photos. Plateaux repas. L’après midi, j’assiste à la démo des avions radiocommandés électriques, toute en musique et commentée, magnifique, ( sincèrement, bravo les gars)……………..

Si nous avions été juge, nous avons eu un super coup de cœur commun pour une scène en HO, où les maquettistes ont reproduit la ferme des BODINS…..très, très sympa ! 20/20…….

L’après midi se passe en pente douce. Le seul contact que nous aurons avec les organisateurs, c’est une charmante dame qui nous offre un mini paquet de 4 galettes, (2 chacun aussitôt mangées) et une affiche. A 18 heures, au remballage, ça ne rigole pas, il faut démonter et plier son stand, ranger les chaises, (un document indiquant le règlement nous a été remis où il est spécifié: stand pas démonté, pas de restitution de la caution, si départ avant 18 h 30 perte de la caution). On file droit, on ne veut se fâcher avec personne. 18 h 30, on décolle, on s’inquiète tout de même de savoir comment on va récupérer la caution, personne ne sait. Un brave gars du lancier Pictave nous a écrit la route à suivre jusqu’à Nantes, super!!! nous ne passerons donc pas par Lyon pour rentrer. Rencontre sympa aussi avec le Président du club de TULLES, en visiteur, qui nous invite à sa prochaine expo, pourquoi pas?

Que dire en conclusion, une très belle expo et un manque évident de convivialité et d’accueil qui nous est si chère à nous les clubs. Nous aurions été bien mieux à l’expo de MANTES LA JOLIE chez le LAFAYETTE CLUB où l’accueil était sûrement mieux garanti , mais nous avions déjà réservé pour CHATELLERAULT, alors ? 1100 kms aller-retour, un retour à la base à 1 heure, c’est sure, les prochaines éditions, ce sera sans nous.

Topo et photos: Alpers

PS/ Précisons que LOUVRE HOTEL a répondu immédiatement à notre requête et s’est engagé à nous rembourser immédiatement la différence sur le prix des petits déjeuner. Nous ne pouvons que les remercier et conserver notre confiance envers ces établissements que nous fréquentons maintenant depuis plus de 30 ans.