USS INDIANAPOLIS, 1/350, part 2

En parlant d’orfèvrerie, j’attaque le montage des deux mats. Et béééééé ! Ce n’est pas de la tarte. Avec la photodec, ça rame. Déjà pour faire prendre une petite pièce à la cyano, la faire sauter avec le moindre pet d’une mouche de passage et la chercher à quatre pattes au sol pendant une heure. Il faut beaucoup de patience. Il y a un grand radar plat tout à refaire en photodec. Il est vrai que cela remplace avantageusement celui fourni par ACADEMY qui est un rectangle de plastique noir, à la manière des bonbons ZAN à la réglisse de notre enfance. Une fois de plus, le plan EDUARD ne nous renseigne pas vraiment. Les flèches sont bien là, mais où vont-elles réellement  ? On aurait aimé, je me répète, une vue d’ensemble, des croquis du montage fini , une photo de l’ensemble monté. La doc sur internet ne nous sert pas plus, pas vraiment de gros plans sur ce radar. J’ai attendu pour le faire et j’ai fini par le monter à la ALPERS. Apprêtage en noir mat puis peinture en gris.

Pose de petites pièces par-ci, par-là. Sur la deuxième cheminée (arrière), deux tuyaux sont à placer sur l’arrière de part et d’autre d’une manche à air. Je remarque que mon beau chemin de ronde en photodec fait le tour de la cheminée, ça ne passera pas. Et me voilà à retailler cette belle pièce de métal pour pouvoir passer mes deux tuyaux. Coup de peinture sur les deux canots , les ancres. Tiens, je n’ai pas encore mis les chaînes des ancres, (pense bête : ne pas oublier !).

La pose des mâts : le petit mat avant, pas très difficile. Le grand mat, ce n’est pas une sinécure. Trois micro tétons à glisser dans leur trou respectif. Le tout plein de colle, il faut bien viser. Malgré cela, ça ne va pas en place et on ripe en étalant la colle sur le pont. A chaque emboîtage parfait, le mat saute de ses logements. J’ai rusé en bridant le tout avec un système maison. On ne touche plus, on verra bien demain.

Reprise du chantier après une longue pause estivale (quoique, il n’a pas fait tellement beau, chez nous !). Comme, je le dis toujours  » le plus dur, c’est de terminer un modèle ». Il faudra « haubanner » la mature. ACADEMY ne précise rien sur le sujet. Recherches sur internet, visionnage de plusieurs montages, un mixte de tout, faire au plus réaliste. J’utilise le fil lycra noir INFINI MODEL, 70 deniers, c’est un matériau super, qui se colle facilement avec des points de cyano, (quand cela veut bien prendre !). Armement du navire en équipage, toujours avec mes figurines FUJIMI au 350,  (ça date un peu, mais ça le fait !). Les marins en tenue de service : pantalon bleu marine et chemise bleu claire, le gratin ( entendez par là, les gradés ! ce n’est pas un plat de patates), en kaki.

Plus on avance dans les finitions, plus c’est dur : un coup de doigt malheureux et les pièces de photodec sautent. L’avion n’est pas très fin, mais il fera l’affaire. Beaucoup de difficultés pour le poser sur son berceau sur la catapulte. Il ne veut pas tenir ! De plus, les fameux coups de doigts malheureux ou maladroits, le feront chuter deux ou trois fois à fond de cale, (scrongneugneu de scrongneugneu !). La pause des fils ne pose pas trop de problème. Il y a les jours « avec » et les jours « sans » où il vaut mieux ne pas insister et aller se taper un bon film dans son canapé (tiens ! je viens de revoir « les briseurs de barrage », superbe avec tous les Lancasters d’époque).

Je me suis arraché les cheveux ( c’est juste une expression, j’y tiens à mes cheveux), avec la rambarde sur le pont avant. C’est la première fois que je vois cela et, en fin de compte, c’est très logique. Au niveau de la premère tourelle, le débattement du canon passe au dessus de l’eau. Pour pallier à cela, la rambarde fait un bon décoché au-dessus de l’eau. EDUARD fournit ces pièces mais au niveau plan et explications, c’est plus que très sommaire : je n’ai rien compris ! (qui a dit : « commence à taper dans les gamelles, le vieux ! »). En fin de compte, j’ai bousillé les pièces EDUARD après maintes tentatives de positionnement et de collage. Je me suis rabattu vers le « made in maison ». J’ai taillé les supports dans du fil laiton extra fin et utilisé de la rambarde normale. Un après-midi de lutte acharnée pour cela, le résultat est potable et se noie, en fin de compte, dans la vision d’ensemble du modèle.

On en rajoute, encore et encore. Et là, il faut décider: « quand c’est fini Chef ? ». Pas encore, il me fallait trouver la caisse de la bombe. Commande, chez l’ARSENAL, et voilà un lot de caisse dont ma caisse toute belle, moulée en résine ( merci à toute l’équipe !). Elle pend enfin au bout de la grue.

Bon, je pose mon modèle au repos et à l’abri et j’attaque les finitions du FLETCHER TAMIYA. Comme je vous l’ai dit, (j’ai peut être oublié ?), la finalité de tout cela, est de faire un diorama du chargement de la bombe sur l’INDIANAPOLIS avant sa fin tragique. Donc, trêve de blabla, histoire à suivre prochainement. Grosses bises tous !

Topo, photos et montage: Alpers

la suite très prochainement !