IJN AKAGI HASEGAWA, 1/350, (part 1/2)

Nous sommes en 2018, j’attaque :

INJ AKAGI 1/350 HASEGAWA

Quand on est passionné de navires historiques, rien que d’entendre le nom «AKAGI», ça fait réagir. Un bateau mythique, une gueule pas possible avec son énorme cheminée sur le côté de la coque et son minuscule château, laissant un pont immense en bois vide………

J’avais fait, au siècle dernier, l’AKAGI au 450 ème d’Hasegawa. A une époque où on ne parlait pas de photodec ni de kit tout complet à plus de 600 euros. Il y a des limites budgétaires en maquette que je m’impose (autrement cela viendrait de la patronne, pas la peine d’attendre les coups de bâton). La somptueuse boîte HASEGAWA en Europe fleurte avec les 300 euros (en 2018). Inutile de caresser l’espoir, j’entends déjà (c’est ça ! Caresse, caresse l’espoir !). En surfant sur le net, je vois que LUCKY MODELE en Chine fait une promo de ce kit à 180 euros. Je ne réfléchis pas une seconde et je commande. Tant pis si je finis menotté par les douaniers. Car un tel paquet ne passera sûrement pas inaperçu. Je prends mon mal en patience en me disant qu’il faudra au moins 3 à 4 semaines pour voir arriver chez moi mon AKAGI. Quelques jours plus tard, surprise, en rentrant chez moi, ma mie me dit « tiens tu as reçu ça !» et là sur la table, un énorme paquet marqué dessus en grand AKAGI HASEGAWA ( et sans aucun souci de douane !). Quel bonheur ! La boîte est magnifique, l’illustration mériterait d’être encadrée. En ouvrant, c’est plein comme un œuf. Je compte pas moins de 36 grappes plastiques, un livret de montage, le livret historique en Japonnais et une grande planche de décalque.

We are in 2018, I attack:

AKAGI INJ 1/350 HASEGAWA

When you’re passionate about historic ships, just hearing the name “AKAGI” makes you react. A mythical boat, a mouth not possible with its huge chimney on the side of the hull and its tiny castle, leaving a huge wooden bridge empty…

In the last century, I did AKAGI at the 450 th of Hasegawa. At a time when we were not talking about photodec or complete kit for more than 600 euros. There are budget limits in model that I impose on myself (otherwise it would come from the boss, not the need to wait for the stick blows). The sumptuous HASEGAWA box in Europe is worth 300 euros (in 2018). No need to caress hope, I already hear (that’s it! Caress, caress hope!). While surfing the net, I see that LUCKY MODELE in China is promoting this kit at 180 euros. I do not think for a second and I order. Too bad if I end up handcuffed by customs officers. Because such a package will surely not go unnoticed. I take my pains by saying that it will take at least 3 to 4 weeks to see my AKAGI arrive at home. A few days later, surprise, when I went home, my wife told me, “Hey, you got this!” and there on the table, a huge package marked on it in large AKAGI HASEGAWA ( and without any customs concerns!). What happiness! The box is beautiful, the illustration deserves to be framed. When opening, it is full as an egg. I count no less than 36 plastic clusters, an assembly booklet, the historical booklet in Japanese and a large sheet of decal.

La boîte sera rangée et conservée comme un trésor de guerre, précieusement à l’abri du soleil, des chats, des coups d’aspirateur, des araignées, etc…….Car, il me fallait la compléter…………….stratégiquement, en commandant une pochette de photodec par mois : soit mon épouse est bienveillante… soit elle est «miro», je pencherais plus vers la première hypothèse.

Le prix des pochettes de photodec HASEGAWA est très élevé. Je me suis rabattu sur la pochette EDUARD 53047 qui amorce déjà pas mal toutes les parties rajoutées de part et d’autre de la coque. J’ai craqué pour la charpente métallique du pont, la boîte SUPER DETAIL HASEGAWA. Comme HASEGAWA fait bien les choses, tous les beaux ponts roulants qui se trouvent dans cette charpente ne sont pas prévus dans cette boîte. Allez ! Acquisition du set basic B Hasegawa. Une telle maquette méritait sans hésiter le pont en bois. Ne chipotons pas pour la pochette des canons en métal MASTER. Le tout s’est accumulé dans la boîte jusqu’à l’attente du démarrage du chantier. Ne me demandez pas combien cela a coûté, les factures sont classées avec les plans du sous-marin atomique à la base de l’Ile Longue (c’est une blague, ne m’amenez pas les gendarmes maritimes !!!!).

Plusieurs fois, j’ai ouvert la boîte, tripoté la coque qui ne fait pas moins de 76 cms……… Et puis le MOGAMI terminé, le chantier est remis au propre (c’est une tradition, poussière, aspirateur….). J’ai attaqué. Il y a tellement de grappes contenant des pièces minuscules, que l’on se rend compte rapidement qu’elles vont être difficiles à manipuler en permanence. Pour pallier à cela, j’ai étiqueté toutes mes grappes avec un gros morceau d’adhésif et d’un coup de marqueur, j’ai inscrit la référence en grand sur chaque. Puis sur une table, dans mon atelier, je les ai étalées. On gagne un temps fou.

The box will be stored and preserved as a treasure of war, carefully sheltered from the sun, cats, vacuum blows, spiders, etc…. For I had to complete it……………. Strategically, by ordering one cover of photodec per month: either my wife is benevolent… or she is «miro», I would lean more towards the first hypothesis.

The price of HASEGAWA photodec covers is very high. I fell back on the EDUARD 53047 cover, which already starts all the parts added on both sides of the hull. I fell for the steel structure of the bridge, the SUPER DETAIL HASEGAWA box. As HASEGAWA does things well, all the beautiful cranes in this frame are not included in this box. Come on! Acquisition of the basic set B Hasegawa. Such a model deserved without hesitation the wooden bridge. Let’s not mess with the MASTER metal gun pouch. Everything has accumulated in the box until the construction starts. Don’t ask me how much it cost, the bills are filed with the plans of the atomic submarine at the base of the Long Island (it’s a joke, don’t bring me the maritime gendarmes!!!!).

Several times, I opened the box, touched the shell that is no less than 76 cms…… And then the MOGAMI finished, the construction is put back to the clean (it is a tradition, dust, vacuum cleaner….). I attacked. There are so many clusters containing tiny parts, that we quickly realize that they will be difficult to handle all the time. To make up for this, I tagged all my bunches with a large piece of adhesive and with a single shot of marker, I marked the reference in large on each. Then on a table, in my workshop, I spread them out. We gain a lot of time.

L’assemblage de la coque est traditionnel avec la pose de nombreux couples en plastique, pas moins de 20 couples. Séchage. On se rend compte tout de suite de la taille imposante de la bête et de son poids de plastique. Il va falloir de la place sur la table pour manipuler tout cela.

The assembly of the hull is traditional with the laying of many plastic couples, no less than 20 couples. Drying. One immediately realizes the imposing size of the beast and its weight of plastic. It’s going to take room on the table to handle all this.

Tout va en place à merveille, pas un gramme de mastic n’a été utilisé. En observant la gravure, on remarque que de très nombreuses «main- courantes » (JACK STAY), sont présentes sur le kit. Pour peaufiner la bête, j’ai acquis en plus la planche de photodec Hasegawa de main- courantes (facture classée aux archives de la défense nationale). La pose de ces main-courantes, n’est pas une sinécure, il aurait été bon de raser tous les moulages en plastique. J’ai cédé à la facilité et je m’en suis servi comme repère : j’ai aligné mes Jack Stays dessus. Cela prend des heures et des heures…

Everything goes perfectly in place, not a gram of mastic was used. Observing the engraving, we notice that many «main- courantes» (JACK STAY) are present on the kit. To refine the beast, I also acquired the Hasegawa photodec sheet of handrails (invoice filed in the archives of the national defense). The laying of these handrails is not a sinecure, it would have been good to shave all the plastic moldings. I gave in to ease and used it as a reference: I lined up my Jack Stays on it. It takes hours and hours…

Le beau temps revenant, l’AKAGI est resté en rade (pas de Brest) mais au placard. L’envie de faire autre chose. Les mois ont passé et comme chez nous, nous avons les quatre saisons dans la semaine voire par jour, par un jour tristounet, j’ai repris le chantier. J’ai entrepris de faire toute la charpente métallique du dessous du pont en photodec. Le pont en plastique se présente en trois pièces. Le coffret de photodec est superbe et mériterait de rester en l’état. Dedans, 4 planches de photodec, un plan de montage, et une planche en photos, des charpentes montées en noir et blanc, qui n’apporte pas grand secours. J’ai attaqué par le pont avant. C’est un travail vraiment pénible, réservé à des maquettistes avertis : impatients, accroc du café, troubles de la vision, etc….s’abstenir !!!!!

The good weather returned, the AKAGI remained stranded (not Brest) but in the closet. The desire to do something else. The months have passed and as at home, we have the four seasons in the week or even a day, on a sad day, I took over the construction. I undertook to do all the metal framing on the underside of the bridge in photodec. The plastic bridge comes in three pieces. The photodec box is superb and deserves to remain in the state. Inside, 4 photodec boards, an assembly plan, and a photo board, frames mounted in black and white, which does not bring much help. I attacked from the front deck. It is a really hard job, reserved for experienced modelers: impatient, coffee addict, vision problems, etc…. abstain!!!!

Quoique le plan soit bien fait, on s’y retrouve mal. Une pièce pliée à l’envers et plus rien ne va. C’est extrêmement fragile. Ça se tord dans tous les sens. Un conseil, ne dégrappez qu’une pièce à la fois pour la mise en place. Elles se ressemblent toutes à quelques micro-détails près. Je dois avouer que j’en ai bavé. Pour arriver au bout des trois ponts, il m’a fallu trois semaines. Deux heures consécutives de boulot avec les lunettes loupes et il faut arrêter sous peine de vous faire interner en asile psy. J’ai fait pas mal d’erreurs d’assemblage. On s’en rend compte lorsque les pièces suivantes ne vont pas en place. Chaque assemblage est solidifié à la colle 21. J’ai vite découvert, qu’en cas de raté, un coup de flamme de briquet brûlait la colle et permettait de démonter. Une fois cuite, la photodec est encore plus fragile. Il y a un superbe boulot à faire avec des pliages de 4 grandes potences. Une fois assemblées, vous êtes très fier de votre boulot. Quand vous posez à blanc le pont à sa place, vous vous rendez compte que ces potences sont derrière la cheminée et seront totalement invisibles une fois le chantier terminé…………………!

J’ai présenté le pont arrière à sa place… En le positionnant, on entend la photodec craquer….Ça craint du boudin. J’ai donc entrepris de mettre en place après peinture, le pont central qui devrait caler les deux autres. Là aussi !!! beaucoup de sueur froide….Il faut emboîter 8 tenons d’assemblage répartis sous le pont…l’ajustage fait voler la photodec par-ci par-là… Enfin, il est en place ! Là, j’arrête pour la journée…………

Et puis, ras le bol, j’ai tout remis au placard…………………………………………………..

Even though the plan is well done, it does not make sense. A room folded upside down and nothing goes. It is extremely fragile. It’s twisted in all directions. One piece of advice, one piece at a time for setting up. They’re all very similar to a few micro-details. I have to admit that I’ve had a lot of trouble. To reach the end of the three bridges, it took me three weeks. Two consecutive hours of work with magnifying glasses and you have to stop or you’ll be committed to a psych ward. I’ve made a lot of assembly mistakes. You realize that when the next pieces don’t fit. Each assembly is solidified with glue 21. I soon discovered that, in case of failure, a flash of lighter burned the glue and allowed to disassemble. Once cooked, the photodec is even more fragile. There is a superb job to do with folds of 4 large gallows. Once assembled, you’re very proud of your job. When you clear the bridge in its place, you realize that these gallows are behind the chimney and will be totally invisible once the construction is completed…………………!

I presented the rear deck in its place… By positioning it, we hear the photodec cracking…. It sucks from the pudding. So I set out to set up after painting, the central bridge that should block the other two. There too!! a lot of cold sweat…. You have to fit 8 assembly posts distributed under the bridge…the adjustment makes the photodec fly here and there… Finally, it is in place! Here I stop for the day…………

And then, fed up, I put everything back in the closet…………………………………………………..

2019, 2020, 2021 passent………………….

à suivre, to be continued !

Topo, photos et montage: ALPERS