Ca avance tout doucement, entre le camouflage très très spécial, la photodec et le reste, c’est laborieux…………

Le coup du menhir ? vous connaissez ? au moins là, ça ne va plus bouger……….Attention tout de même que cela ne vous tombe pas sur le pied………

Dans les étages, ça se monte gentiment. Il faut jongler avec le profil fourni par la revue LOS, pour essayer de reproduire au mieux le camouflage. A noter que toutes superstructures sont quasiment peintes en vert. Il n’y a que les pièces d’artillerie qui seront bariolées. Un gros carré gris est également à prévoir sur la cheminée.

Sur la cheminée, ce qui n’est pas prévu par EDUARD, ce sont les fameuses rambardes JACK STAY, (si vous voulez en savoir plus, tapez JACK STAY 1/350 sur GOGOL). Voulant peaufiner le kit, je voulais absolument rajouter ces détails. J’avais heureusement en stock la pochette de JACK STAY HASEGAWA. Ayant fait mon très difficile apprentissage de pose de ces JACK STAY sur la cheminée de l’AGAKI, ( maquette repartie au placard pour cause de ras le bol), je décidais de la jouer plus fine. Déjà en reproduisant la forme sur un carton blanc et en cintrant ma photodec sur ce patron, (ancien terme utilisé par nos parents en couture, si vous ne connaissez pas, c’est que nous ne sommes pas de la même génération). Cela m’a facilité la pose, on ne peut pas dire que c’est le triomphe et la crise de nerf n’a pas été loin.

Le tout est collé à la cyano. La belle coiffe est peinte en noir satiné et « drybrushée » en blanc et voilà le boulot :

Ah qu’il est beau le lavabo !!!! je chantais en regardant ma belle cheminée…..T’as gazé patron !! me disait Bibi mon fidel assistant…………………Et là ! en positionnant la cheminée à sa place, je constate avec effarement ( oui, c’est bien ce mot là !) que j’ai collé la coiffe noire à l’envers, devant derrière………et là, tu pleures…..Car comme t’es un pro, quand tu colles, c’est collé et cela devrait tenir encore plus de 30 générations après ta disparition……..

J’ai tenté ma chance dans tous les sens pour sauver au mieux mes heures de boulot. A la fin, n’y arrivant pas. J’ai pris une bonne pince multiprise et délicatement avec un petit mouvement de rotation, j’ai réussi à l’avoir sans trop de casse. J’ai pu enfin la recoller dans le bon sens…………………….Comme quoi, plus de 40 ans de pratique et toujours des boulettes……………….à suivre………….

Topo et photos: Alpers