Phase 5, TIRPITZ 1/350 ème, le diorama

Depuis le départ de ce projet, je me suis inspiré d’une photo, d’un dio au 700ème bien réussi, du TIRPITZ à flanc de falaise. Le bateau est amarré à deux petits quais. Bien évidemment, quand on trouve de la doc sur internet et qu’on ne la sauvegarde pas, on la retrouve très difficilement. J’avais imprimé la photo. C’est le seul document qui m’a servi de référence. Aucune notion de lieu, de date. Mon but, reproduire cette scène, justifier mon camouflage dont bon nombre diront qu’il n’a jamais existé, le tout au 350ème, ce qui prend de la place. Première démarche, acquérir le fond en contreplaqué extérieur 10 mm. Il faut du costaud, pour éviter que cela ne cintre, le tout sans exagérer. Ensuite recouvrir avec la mer, faite de deux couches 20 mm de polystyrène, le tout collé à la colle à bois, ( n’allez pas chercher compliqué en colle, prenez la plus simple et la plus efficace). J’ai placé mon bateau dessus et au marqueur, dessiné son contour, l’emplacement des quais et de la falaise. Avec une scie ( gendarme, ça ne s’invente pas !), j’ai découpé l’emplacement du bateau, puis collé le tout sur la planche de contreplaqué, ( laisser sécher, il faut prendre son temps).

 

Pour éviter d’avoir un trop grand diorama, il y avait peu de place pour la falaise, celle-ci serait donc abrupte, et pas trop haute, juste à dépasser le haut du bateau. Problème supplémentaire, trouver des sapins. En me documentant, les plus hauts arrivent à plus de 30 m, ce qui nous fait une dizaine de cm au 350. J’ai acquis des sapins pour modélisme ferroviaire. Ils étaient de bonne facture et en plus facilement taillables pour en faire des plus petits.

J’ai fait la falaise en styrodur plus solide que le polystyrène et qui tiendra mieux, (je l’espère dans le temps). Deux plaques de 30  mm d’épaisseur sont collées ensemble, puis sculptées, si on peut dire, au coupe polystyrène électrique, un outil très pratique et sans aucun danger. Il est difficile d’imaginer une falaise dans ce bloc. J’ai trouvé pas mal de photos de fjord norvégiens, où les falaises sont bien toutes différentes. J’ai préféré laisser libre cours à mon imagination. J’ai collé la falaise sur la mer, puis sculpté et collé la petite route au pied de la falaise.

Ensuite, selon la méthode CAMPI, j’ai tapissé la mer, avec du papier WC blanc, de très mauvaise qualité et sans motif. Idem pour la falaise. Toujours à la colle à bois diluée à l’eau. Une fois bien sec, (compter 24 heures), peinture en bleu. Quelques essais de peinture sur la falaise qui collent avec le camouflage du bateau, ( je reconnais que je ne suis pas doué pour les dioramas).  Et pose de flocage épars. Ramassage au cour de promenade, de petites touffes de lichen qui agrémenteront la falaise. Taillage des sapins, et pose par un simple trou dans le styrodur. Taille des deux petits quais dans une chute de stirodur. Conformément à ma photo de référence, j’ai bordé tout le sentier d’un solide enrochement, avec de la litière pour chat, le tout collé à la colle à bois diluée. N’allez pas croire, que j’ai collé les granulés un par un. Je les ai mis en place et aspergé avec une pipette de colle à bois diluée à l’eau. Ceux qui ont tenté de s’échapper le lendemain ont resubis le même sort.

Mise en place du bateau, collé toujours à la colle à bois. Dans cette mise en scène, il n’y a pas les lignes d’arbres, les hélices, ni le gouvernail. J’enlève également à la pince coupante, les deux quilles antiroulis. Là, il faut ajuster, un œil devant, un oeil derrière, sur les côtés, demandé de l’aide à un tiers, mon assistant dévoué à patte de velours, ne pouvant pas grand chose pour moi et préférant dormir de tout son saoul sur le couvercle de la boîte. Car le collage va être définitif et un peu de gite va se voir tout de suite. Un léger coup de brossage à sec, en blanc sur les crêtes de vague,       ( léger, on est à l’abri sous la falaise). Confection des radeaux, ( autour des quais), en chute de pont autocollant, traçage des planches au stylo. Fabrication des « bites » d’amarrage dans de la chute de grappe plastique, peinte en noir et collée à la cyano.

Là, il nous reste, l’équipage à mettre en place et peaufiner pas mal de détails encore.

Topo, montage, photos: Alpers.