Ijn SHIMAKAZE, FIJIMI 1/350, photodec INFINI MODEL

SHIMA: l’île KAZE: le vent, le vent de l’île ou l’île du vent ?

Ras le bol des gros bateaux, j’ai décidé d’attaquer un petit. Une petite boîte attirait mon attention, celle de l’IJN SHIMAKAZE, FUJIMI au 350 ème. Une belle petite maquette moulée en couleur, ce qui vous permet de monter le kit sans le peindre si vous le désirez. A noter tout de suite, que c’est une maquette «clic-clac», avec des gros emboîtements qui permettent quasiment de monter tout le kit sans colle.

Comme je ne peux plus monter un bateau sans photodec, je me suis mis en quête. Ma quête, s’est arrêtée au hasard sur un produit disponible de la gamme INFINI MODEL, un prix raisonnable confortait mon choix fait au «pif». Réception du kit, dans un emballage format tablette de chocolat. A l’intérieur, deux feuilles de plan photo couleur, trois planches de photodec, différents sachets de pièces métal, une petite bobine de fil lycra. Heureuse surprise pour un choix au pif.

Sans conclure rapidement, je vous dirai que ce montage avec sa photodec m’aura pris autant de temps qu’un gros navire………avec de grands moments de désespérance et de solitude pour le montage des micro-pièces de photodec.

Petit point noir et vraiment très petit, voir insignifiant, c’est le plan du kit plastique, sur une seule longue feuille, recto verso, grande comme ma liste de souhaits de mes cadeaux de Noël. Au bout d’un moment, ce n’est plus très pratique, surtout quand on jongle avec les deux autres plans de photodec.

Le montage est des plus classiques, avec une version coque pleine ou waterline. Comme, je le disais, c’est du clic-clac, j’ai juste rajouté la colle sûrement pour me rassurer moi-même. Malgré le «clic-clac» c’est d’une extrême précision, aussi bien dans le détail que dans la gravure. Très rapidement, on doit attaquer la photodec, avec la pose des lattes sur le linoléum du pont.


Deux, trois séances seront nécessaires pour éviter de péter un plomb. L’assemblage coque-pont va très vite, après commence un chemin de croix pour arriver au bout de la photodec. La plupart des pièces, plate-formes diverses, rampes à grenades, etc, sont remplacées avantageusement par de la photodec. C’est un énorme travail de patience, normalement la pratique de la maquette plastique est faite pour se détendre, là on frôle la crise de nerf à chaque étape, sans compter le temps passé à quatre pattes à chercher la pièce qui a sauté diaboliquement et qui se cache !


Le simple canon de 25 mm, (un tube) se compose de 7 micros pièces et il y a 14 canons à plier et à monter. Les deux torpilles en métal sont superbes, les dérives et hélices sont astucieusement conçues pour un montage facile. Le lycra fourni est de 40 deniers. D’habitude, j’utilise du 70 deniers pour du 350. J’ai utilisé le 40 deniers, c’est fin, très fin ( ça se mange sans faim , ouais pas LOL !)). C’est tellement fin, que je suis convaincu que le visiteur lambda, ne se rendra pas compte de leur présence.

En conclusion, un très beau kit. Je n’ai rien trouvé de mieux en photodec pour l’instant que la marque INFINI MODEL. Bien évidement, vous pouvez monter le kit « from in the box ». Ce qui vous donnera un joli modèle. Mais à l’arrivée, il ne faut pas rêver, il y a autant de temps et de boulot que sur un gros bateau. J’ai fait ce kit pour rejoindre l’IJN NAGARA dans un nouveau kit maritime. Alors!!!! affaire à suivre!!!!

Topo et photos: Alpers

Le Shimakazé en cale sèche
Prochainement, la suite avec l’IJN NAGARA puis la réalisation du diorama.